CV Ingénieur DevOps : modèle et guide 2025 pour recruter
Tu veux un CV Ingénieur DevOps qui passe les ATS et convainc un CTO. Voici une structure claire, des exemples chiffrés (CI/CD, cloud, IaC), les bons mots-clés et les erreurs à éviter.
Ce qu'il faut retenir
Le marché DevOps reste tendu en 2025 : les équipes recherchent des profils capables d’industrialiser les déploiements, sécuriser les pipelines et fiabiliser la prod. Selon les organisations, l’enjeu se mesure en disponibilité (99,9 % et plus), en réduction du MTTR, et en maîtrise des coûts cloud (FinOps). Dans ce contexte, ton Curriculum Vitae doit prouver ton impact opérationnel, pas seulement l’alignement sur une liste d’outils.
Un bon CV de CV Ingénieur DevOps doit démontrer :
- ta capacité à livrer plus vite (CI/CD, automatisation, IaC) avec des métriques
- ta maîtrise d’un écosystème cloud et conteneurs (Kubernetes, Docker, Helm)
- ton approche fiabilité/sécurité (observabilité, SRE, secrets, RBAC, scans)
Le guide ci-dessous te donne une structure, des exemples chiffrés et les mots-clés ATS à intégrer.
Exemples de CV - CV Ingénieur DevOps
Découvrez nos modèles de CV adaptés à tous les niveaux d'expérience. Chaque exemple est optimisé pour les systèmes ATS.
CV Ingénieur DevOps Débutant
Pour junior ou sortie d’école : mets en avant stages, projets Git, CI/CD de base, Docker, scripts, et impacts mesurables (temps de build, incidents, qualité).
Utiliser
CV Ingénieur DevOps Confirmé
Pour 3-7 ans : focalise sur ownership de plateformes, IaC, Kubernetes, observabilité, sécurité, et gains chiffrés (MTTR, disponibilité, coûts cloud, lead time).
Utiliser
CV Ingénieur DevOps Senior
Pour profils seniors : architecture, standardisation, gouvernance, SRE, stratégie cloud, mentoring et budgets. Prouve l’impact via SLA, réduction incidents, FinOps, time-to-market.
UtiliserChecklist du CV parfait - CV Ingénieur DevOps
Cochez chaque élément pour vous assurer que votre CV est complet et optimisé.
Phrase d'accroche - CV Ingénieur DevOps
La phrase d'accroche est la première chose que voit le recruteur. Elle doit résumer votre profil en quelques lignes percutantes.
“Ingénieur DevOps avec 6 ans d’expérience en SaaS B2B (AWS). Mise en place d’une chaîne CI/CD GitLab + Terraform + Kubernetes, réduction du lead time de 45 % et du MTTR de 38 %. Stack : Docker, Helm, Prometheus/Grafana, Argo CD, Python, sécurité pipeline.”
“Ingénieur DevOps motivé et dynamique, passionné par le cloud, disponible rapidement, prêt à relever de nouveaux défis en équipe.”
Pourquoi c'est efficace ?
Le bon exemple est efficace car il :
- annonce un niveau d’expérience et un contexte (6 ans, SaaS) pour cadrer la seniorité
- cite une stack concrète (GitLab, Terraform, Kubernetes) alignée aux offres DevOps
- apporte des résultats chiffrés (lead time -45 %, MTTR -38 %) immédiatement vérifiables
- montre une couverture bout-en-bout (CI/CD, IaC, observabilité, sécurité pipeline)
Le mauvais exemple échoue car il :
- utilise des clichés non différenciants et absents des critères de sélection
- ne donne aucun outil, aucune méthodologie, aucun périmètre
- n’indique ni années d’expérience ni secteur, donc difficile à positionner
- n’apporte aucune preuve de performance (qualité, vitesse, fiabilité, coûts)
Exemples d'expériences professionnelles
Voici des exemples d'expériences professionnelles. Notez comment les résultats sont quantifiés.
Ingénieur DevOps / Platform Engineer
Doctolib, Paris
Au sein d’une équipe plateforme (8 personnes), responsabilité des environnements Kubernetes et des pipelines CI/CD pour ~35 services. Objectifs : augmenter la fréquence de déploiement, réduire les incidents P1, et sécuriser la supply chain logicielle.
Réalisations clés
Compétences clés pour votre CV
Voici les compétences techniques et comportementales les plus recherchées par les recruteurs.
Compétences techniques (hard skills) DevOps
Compétences techniques
- Conception et exploitation de pipelines CI/CD (build, tests, déploiement, rollback)
- Infrastructure as Code (Terraform) et gestion d’environnements (dev/stage/prod)
- Kubernetes
- Docker
- Cloud public (AWS / Azure / GCP) : réseau, IAM, compute, stockage
- Observabilité : métriques, logs, traces (Prometheus, Grafana, ELK/Opensearch)
- Automatisation et scripting (Bash, Python)
- Sécurité DevSecOps : scanning images, SAST/DAST, gestion des secrets, RBAC
Compétences comportementales (soft skills) utiles en DevOps
Savoir-être
- Analyse d’incidents et priorisation sous contrainte (prod, astreinte)
- Communication technique avec développeurs, QA, sécurité et métiers
- Rigueur de documentation (runbooks, post-mortems, standards)
- Esprit de service et sens du SLA (fiabilité, performance, disponibilité)
- Négociation et arbitrage (coût, risque, délai, dette technique)
- Pédagogie (mentoring, pair debugging, ateliers internes)
- Autonomie sur le diagnostic (logs, traces, réseau, kube events)
- Gestion du changement (migration, rollout progressif, feature flags)
Mots-clés ATS à inclure
Les systèmes ATS filtrent les CV en fonction de mots-clés spécifiques. Incluez ces termes pour maximiser vos chances.
Astuce ATS
Cliquez sur un mot-clé pour le copier. Les ATS filtrent les CV selon ces termes exacts.
Mots-clés importants
Secteurs qui recrutent
Découvrez les secteurs les plus porteurs pour votre carrière.
SaaS B2B et éditeurs logiciels
Banque, assurance et fintech
E-commerce et retail
ESN et cabinets de conseil cloud
Industrie (IoT, data platform, usine connectée)
Médias, streaming et plateformes à fort trafic
Formation et diplômes
Les recruteurs DevOps valorisent une base solide en systèmes, réseau et développement, complétée par une pratique d’industrialisation (CI/CD, conteneurs, cloud). Les voies classiques incluent un diplôme d’ingénieur, un Master informatique, ou un BUT orienté systèmes/réseaux, souvent renforcé par des projets (homelab, Kubernetes, Terraform) et des stages en production.
Plusieurs parcours fonctionnent : admin sys vers DevOps, développeur vers DevOps, ou cloud engineer vers platform/SRE.
Si tu as déjà 3+ ans d’expérience en production, tes réalisations (SLO, MTTR, coûts, pipelines) pèsent souvent plus que le prestige du diplôme.
Diplômes recommandés
- Diplôme d’ingénieur (informatique, télécoms, systèmes) – Grandes Écoles
- Master Informatique (cloud computing, systèmes distribués, cybersécurité)
- BUT Informatique (ex-DUT) – parcours administration, dev et déploiement
- Licence Informatique (systèmes, réseaux, dev)
- BTS SIO (SISR) – complété par alternance/projets cloud
- Master MIAGE (SI, industrialisation, data/produit)
Langues
En DevOps, l’anglais est un levier direct de performance : documentation cloud (AWS/Azure/GCP), issues GitHub, RFC, tooling Kubernetes et support éditeur. Les entretiens incluent souvent une partie technique en anglais (incident review, design, pipeline).
- échanges avec équipes internationales (produit, sécurité, infra)
- lecture/écriture de runbooks et post-mortems dans un référentiel commun
- formation continue via docs, blogs, release notes et conférences
Indique ton niveau CECRL et illustre-le par un usage réel (astreinte, animation, rédaction), plutôt qu’un adjectif vague.
Français
C2 (langue maternelle)
Anglais
C1 (usage quotidien : documentation, tickets, design reviews)
Espagnol
B1 (échanges simples, lecture technique ponctuelle)
Certifications recommandées
Les certifications ne sont pas obligatoires, mais elles accélèrent la sélection ATS et rassurent sur la maîtrise du cloud et de Kubernetes. Elles sont particulièrement utiles si tu changes de secteur, si tu viens d’un parcours non linéaire, ou si l’offre cible un cloud précis.
Les plus reconnues : cloud “Professional/Expert”, Kubernetes (CKA/CKAD) et Terraform.
Erreurs à éviter absolument
Lister des outils sans prouver l’impact
Beaucoup de CV DevOps ressemblent à un inventaire : Kubernetes, Docker, Terraform, Jenkins… sans contexte ni chiffres. Or les recruteurs cherchent un impact mesurable sur la livraison, la fiabilité et les coûts. Sans métriques, ils ne savent pas si tu as créé une pipeline, maintenu une plateforme, ou seulement “utilisé” l’outil.
Toujours inclure :
- une métrique de delivery (lead time, fréquence de déploiement, taux d’échec)
- une métrique de fiabilité (MTTR, incidents P1/P2, disponibilité)
- un périmètre (nombre de services, environnements, cluster(s), utilisateurs)
Formule à retenir : “Action + stack + périmètre + résultat chiffré + horizon de temps”.
Décrire des missions au lieu de réalisations
“Gestion de la CI/CD” ou “Mise en place de Kubernetes” restent trop vagues. La question implicite d’un recruteur est : qu’est-ce qui a changé avant/après ton intervention, et comment l’as-tu mesuré ? Transforme chaque mission en résultat observable et relie-le aux enjeux produit (time-to-market) et opérations (incidents).
À éviter : "Participation aux déploiements et à l’automatisation."
À privilégier : "Standardisation de 12 pipelines GitLab CI, réduction du temps de build de 40 % et du taux d’échec de 9 % à 3 % sur 3 mois."
Cette précision permet aussi de mieux passer les entretiens techniques (tu donnes une base de discussion concrète).
Oublier la sécurité et la conformité dans la chaîne
En 2025, la plupart des environnements DevOps intègrent des contrôles de sécurité : gestion des secrets, scans d’images, SAST/DAST, politiques IAM, et durcissement Kubernetes. Si ton CV n’en parle pas, tu peux être écarté sur des contextes réglementés (finance, santé) même si ton niveau d’automatisation est bon.
À mentionner :
- gestion des secrets (Vault, AWS Secrets Manager, Azure Key Vault) et rotation
- contrôle d’accès (IAM, RBAC), least privilege, audit
- sécurité pipeline (scans, SBOM si applicable, validation de provenance)
Manquer de clarté sur le rôle exact (DevOps, SRE, Platform)
Les intitulés varient : DevOps, SRE, Platform Engineer, Cloud Engineer. Si ton CV ne précise pas ton rôle, on ne sait pas si tu es orienté build/release, fiabilité, ou architecture cloud. Résultat : mauvais matching ATS et entretien moins pertinent.
Checklist :
- précise ton périmètre (CI/CD, Kubernetes, cloud, observabilité, sécurité)
- indique ton niveau d’ownership (run, on-call, design, budgets, standards)
- aligne ton titre et tes mots-clés sur l’offre (ex. “Platform/SRE” si SLO et astreinte)
Conseils d'experts
- 1
Ouvre par 3 métriques : commence ton expérience par disponibilité/MTTR, lead time, et coûts cloud. Trois chiffres crédibles donnent un niveau de maturité et évitent l’effet “liste d’outils”.
- 2
Rends ta stack lisible en 2 lignes : Cloud (AWS/Azure/GCP), CI/CD (GitLab/Jenkins), IaC (Terraform), Conteneurs (Kubernetes/Docker), Observabilité (Prometheus/Grafana/ELK). Le recruteur scanne en 15 secondes.
- 3
Montre le périmètre : nombre de services, clusters, environnements, ou déploiements/jour. Un même outil n’a pas le même poids sur 3 microservices ou 80.
- 4
Ajoute un lien Git propre : un repo de modules Terraform, un Helm chart, ou un pipeline exemple. Même petit, il prouve ton niveau de standardisation et ta qualité de doc.
- 5
Explique tes choix : une ligne sur le “pourquoi” (GitOps pour réduire la dérive, autoscaling pour absorber les pics). Les décisions comptent autant que l’implémentation.
- 6
Astreinte et incidents, sans roman : mentionne “on-call”, fréquence, et 1 exemple d’amélioration durable (post-mortem, action items). C’est un signal fort de production.
- 7
Photo CV : oui, mais sobre : en France elle est recommandée. Choisis une photo neutre, fond clair, cadrage pro. Si tu postules à l’international, prépare une version sans photo.
Questions fréquentes
Retrouvez les réponses aux questions les plus fréquentes.
1 page si tu as moins de 3 ans d’expérience, 2 pages si tu es confirmé ou senior. Les équipes techniques préfèrent un document dense : stack, périmètre, métriques (MTTR, disponibilité, lead time) et 3 à 5 réalisations par poste. Au-delà de 2 pages, tu risques de diluer tes meilleurs signaux.
Oui, mais uniquement avec contexte. Mets Kubernetes/Terraform dans la section compétences, puis prouve l’usage dans les expériences : nombre de clusters, type de déploiement (Helm, GitOps), modules Terraform, politiques IAM, et résultats (temps de provisioning, incidents, coûts). Sans preuves, les mots-clés ressemblent à du copier-coller.
Appuie-toi sur la continuité : automatisation, fiabilité, exploitation. Liste des projets concrets (CI/CD, IaC, containerisation) et des gains mesurés : temps de mise à dispo d’un environnement, baisse d’incidents récurrents, standardisation. Ajoute une certification (Terraform Associate ou cloud Associate) si elle crédibilise le pivot.
Choisis des métriques lisibles et comparables : lead time (commit → prod), fréquence de déploiement, taux d’échec des changements, MTTR, disponibilité/SLO, coûts cloud, temps de provisioning, taux de flaky tests. Donne un avant/après et une période (ex. “sur 6 mois”). Reste réaliste et cohérent avec ton périmètre.
Oui, surtout si tu es junior ou en reconversion. Un repo Terraform, un cluster Kubernetes de démo, ou une pipeline GitLab CI commentée montrent ta capacité à standardiser et documenter. Indique l’objectif, la stack, et 1 à 2 métriques (temps de build, couverture de tests, déploiement automatisé) pour éviter l’effet “démo vide”.
Reprends les termes exacts de l’offre (ex. “GitLab CI”, “Argo CD”, “AWS IAM”, “Terraform”), sans surcharger. Place-les dans 3 zones : titre/accroche, compétences, et réalisations. Utilise un format simple (PDF, titres clairs, pas de colonnes complexes) et garde des libellés standard : Expérience, Compétences, Formation, Certifications.
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