CV Administrateur système : modèle et guide 2025
Tu veux un CV d’administrateur système qui passe les ATS et parle aux recruteurs IT ? Voici une structure prête à l’emploi, des exemples chiffrés (SLA, incidents, patching) et une checklist pour valoriser Linux/Windows, virtualisation et sécurité.
Ce qu'il faut retenir
Le métier d’administrateur système est au cœur de la continuité de service : disponibilité, sécurité et performance des infrastructures. Pour sortir du lot, ton CV doit traduire des responsabilités techniques en impacts mesurables (SLA, incidents, délais de résolution, automatisation, conformité). Un recruteur IT lit d’abord la stabilité et la capacité à opérer en production : ce que tu gères, comment tu sécurises, et ce que tu as amélioré.
Sur le marché, les environnements hybrides (on-prem + cloud) et la cybersécurité tirent la demande : les équipes attendent des profils capables de gérer la virtualisation, l’IAM (Active Directory/Azure AD), le patch management et la supervision. Un CV chiffré (parc, volumétrie, RTO/RPO, réduction d’incidents) permet de se positionner rapidement, notamment en exploitation N2/N3 et en projets de migration.
Un bon CV de CV Administrateur système doit démontrer :
- Une maîtrise d’environnements réels (Linux/Windows, AD, VMware/Hyper-V, cloud) avec périmètres et contraintes
- Une approche MCO/MCS : supervision, sauvegardes, PRA/PCA, gestion des incidents et des changements
- Une contribution à l’amélioration continue : automatisation, durcissement sécurité, standardisation, documentation
Le guide ci-dessous te donne une structure efficace, des exemples de formulation et les mots-clés ATS à intégrer.
Exemples de CV - CV Administrateur système
Découvrez nos modèles de CV adaptés à tous les niveaux d'expérience. Chaque exemple est optimisé pour les systèmes ATS.
CV Administrateur système Débutant
Idéal si tu sors de BTS/BUT ou d’alternance : mets en avant lab perso, stages, tickets traités, scripts Bash/PowerShell et projets de virtualisation simples avec résultats mesurables.
Utiliser
CV Administrateur système Confirmé
Pour 3-7 ans d’expérience : valorise exploitation N2/N3, industrialisation (Ansible), MCO/MCS, supervision, PRA/PCA et amélioration de SLA avec volumes (serveurs, sites, utilisateurs).
Utiliser
CV Administrateur système Senior
Pour profils référents : montre pilotage incidents majeurs, architecture hybride, durcissement sécurité, budget/licences, encadrement et transformations (migration, standardisation) avec gains de temps et baisse d’incidents.
UtiliserChecklist du CV parfait - CV Administrateur système
Cochez chaque élément pour vous assurer que votre CV est complet et optimisé.
Phrase d'accroche - CV Administrateur système
La phrase d'accroche est la première chose que voit le recruteur. Elle doit résumer votre profil en quelques lignes percutantes.
“Administrateur système avec 6 ans d’expérience en ESN et industrie, gestion de 420 VM (VMware), 35 serveurs Windows/Linux et 1 200 comptes Active Directory. Automatisation du patching via Ansible/WSUS, baisse de 31% des incidents P1, MTTR ramené de 2h10 à 1h25, supervision Centreon/ELK.”
“Administrateur système motivé, dynamique et passionné, disponible immédiatement. Je sais m’adapter et je recherche un poste stable.”
Pourquoi c'est efficace ?
Le bon exemple est efficace car il :
- Donne un niveau immédiatement lisible : "6 ans" et des contextes (ESN, industrie) qui aident à évaluer l’exposition production
- Chiffre le périmètre : "420 VM", "35 serveurs", "1 200 comptes AD" plutôt qu’une liste vague d’outils
- Prouve un impact opérationnel : baisse de "31% des incidents P1" et amélioration du "MTTR" avec avant/après
- Cite des outils cohérents avec les résultats : Ansible/WSUS pour le patching, Centreon/ELK pour la supervision et l’analyse
Le mauvais exemple échoue car il :
- N’indique ni ancienneté ni type d’infrastructure (impossible de situer le niveau N1/N2/N3)
- Utilise des formules génériques (motivés/dynamique/passionné) sans signal concret de performance
- N’inclut aucun chiffre (volumétrie, disponibilité, incidents) donc aucune preuve de fiabilité en production
- Ne mentionne pas d’outils ou de méthodes (ITIL, sauvegardes, PRA), essentiels pour un poste système
Exemples d'expériences professionnelles
Voici des exemples d'expériences professionnelles. Notez comment les résultats sont quantifiés.
Administrateur systèmes & virtualisation (N2/N3)
Sopra Steria, Toulouse
Infogérance pour un groupe industriel multi-sites. Équipe exploitation de 9 personnes (N1 à N3). Périmètre : 420 VM VMware, 35 serveurs physiques, 2 datacenters, AD et services d’infra (DNS/DHCP, PKI). Enjeux : disponibilité, patching, sécurité et standardisation.
Réalisations clés
Compétences clés pour votre CV
Voici les compétences techniques et comportementales les plus recherchées par les recruteurs.
Compétences techniques clés
Compétences techniques
- Administration Linux (Debian/Ubuntu, RHEL) : services, permissions, systemd
- Administration Windows Server (2016/2019/2022) : GPO, DNS/DHCP, WSUS
- Active Directory / Entra ID (Azure AD) : IAM, groupes, MFA, politiques
- Virtualisation VMware vSphere (ESXi, vCenter) et/ou Hyper-V
- Automatisation : Ansible, PowerShell, Bash, Git
- Sauvegarde & PRA : Veeam Backup & Replication, RPO/RTO, tests de restauration
- Supervision & logs : Centreon/Zabbix, Grafana/Prometheus, Elastic Stack (ELK)
- Sécurité : durcissement, gestion vulnérabilités, EDR, certificats, segmentation réseau
Compétences comportementales utiles en production
Savoir-être
- Diagnostic structuré (hypothèses, logs, reproduction, plan de remédiation)
- Priorisation et arbitrage (impact business, urgence, risques)
- Rédaction de procédures d’exploitation et runbooks
- Communication incident (message clair, ETA, compte-rendu post-mortem)
- Gestion du stress en astreinte et lors d’incidents majeurs
- Collaboration transverse (réseau, sécurité, dev, support, métiers)
- Sens du service et respect des SLA
- Culture de l’amélioration continue (standardisation, automatisation, documentation)
Mots-clés ATS à inclure
Les systèmes ATS filtrent les CV en fonction de mots-clés spécifiques. Incluez ces termes pour maximiser vos chances.
Astuce ATS
Cliquez sur un mot-clé pour le copier. Les ATS filtrent les CV selon ces termes exacts.
Mots-clés importants
Secteurs qui recrutent
Découvrez les secteurs les plus porteurs pour votre carrière.
ESN et infogérance
Banque et assurance
Industrie et énergie
E-commerce et distribution
Santé et secteur public
Télécoms et cloud providers
Formation et diplômes
Les recruteurs attendent une base solide en systèmes, réseaux et cybersécurité, puis une capacité à opérer en production (MCO/MCS). Les parcours fréquents vont du BTS SIO (SISR) et BUT Réseaux & Télécoms à une Licence pro systèmes/réseaux, voire un Master en infrastructures, cybersécurité ou cloud. L’alternance est un vrai accélérateur car elle apporte de la volumétrie (parc, tickets, astreinte).
Plusieurs voies sont possibles : formation initiale + expérience en support/production, reconversion via titre pro (administrateur systèmes) ou montée en compétences depuis un rôle technicien. Si ton diplôme est ancien, compense avec certifications reconnues, projets concrets et réalisations chiffrées en exploitation.
Diplômes recommandés
- BTS Services Informatiques aux Organisations (SIO) option SISR
- BUT Réseaux & Télécommunications
- Licence professionnelle Administration systèmes, réseaux et sécurité
- Master Informatique parcours Systèmes, Réseaux et Cloud
- Diplôme d’ingénieur (informatique, télécoms, cybersécurité)
- Titre professionnel Administrateur systèmes et réseaux (niveau 5/6, selon organisme)
Langues
Les langues comptent surtout parce que l’écosystème système est international : documentation éditeurs (Microsoft, Red Hat, VMware), tickets et échanges avec des supports (TAM, support premium), et projets menés avec des équipes multi-pays. Un niveau d’anglais opérationnel est souvent suffisant si tu sais lire, écrire et participer à un point d’incident.
- Lecture et compréhension de docs, KB et RFC pour résoudre plus vite
- Rédaction de tickets et reproduction steps pour escalade éditeur
- Réunions projet (migration, sécurité) avec fournisseurs internationaux
Indique un niveau CECRL et, si tu en as, une preuve (TOEIC/IELTS). Sinon, décris l’usage : “documentation et tickets quotidiens”.
Français
C2
Anglais
B2 (TOEIC 865/990)
Espagnol
B1
Certifications recommandées
Les certifications ne sont pas obligatoires, mais elles accélèrent la présélection, surtout en ESN et sur des environnements standard (Microsoft, Red Hat, VMware, AWS/Azure). Elles servent aussi à crédibiliser une reconversion. Priorise celles qui correspondent au poste visé (Windows/Linux, cloud, ITIL, virtualisation) et associe-les à des réalisations en production.
Erreurs à éviter absolument
Décrire des outils sans périmètre ni niveau de responsabilité
Écrire “Linux, Windows, VMware, Azure” ne permet pas de comprendre ton niveau. En administration système, la différence entre “j’ai déjà vu” et “je suis responsable en production” se voit dans le périmètre : volumétrie, criticité, astreinte, et décisions prises (changements, patching, restauration).
Le problème : un CV trop générique se fait filtrer par un recruteur qui cherche des preuves d’exploitation (SLA, incidents, PRA) et une capacité à tenir la prod.
Toujours inclure :
- Le parc (VM/serveurs/postes/comptes AD) et les services opérés (DNS, PKI, sauvegarde)
- Ton niveau (N2/N3), l’astreinte, et tes responsabilités (changements, MCO/MCS)
- 2 à 3 résultats chiffrés (MTTR, conformité patch, succès sauvegardes)
Règle simple : “outil + action + périmètre + impact chiffré”.
Oublier la sécurité et la conformité dans un poste système
Beaucoup de CV parlent de virtualisation et de tickets, mais ignorent la MCS : durcissement, patching, IAM, gestion des vulnérabilités. Or, les recruteurs associent directement l’administration système au risque (ransomware, indisponibilité, fuite de données).
À éviter : "Gestion des serveurs et support utilisateurs, maintien en conditions opérationnelles."
À privilégier : "Durcissement CIS sur 60 serveurs Linux, MFA activé pour 1 100 comptes, patching mensuel avec 92% de conformité à J+7, et revue trimestrielle des comptes à privilèges."
En montrant des contrôles concrets, tu prouves que tu sais sécuriser sans casser la prod.
Mettre des missions au lieu de réalisations mesurables
Les missions (“installer, maintenir, superviser”) sont attendues, donc peu différenciantes. Ce qui fait la sélection, c’est l’amélioration : réduction d’incidents, meilleure disponibilité, temps gagné via automatisation, migrations réussies. Même en run, tu peux mesurer l’impact : nombre de changements, baisse d’escalades, succès sauvegardes, taux de conformité.
À mentionner :
- Avant/après (ex. MTTR 2h10 → 1h25) et période (sur 6 ou 12 mois)
- Volumétrie (serveurs/VM/sites/utilisateurs) et criticité (applications cœur de métier)
- Indicateurs run (SLA, taux de réussite des jobs, patch compliance, alertes bruitées réduites)
Négliger la lisibilité ATS et la structure du CV
Un CV admin système passe souvent par un ATS avant un responsable exploitation. Une mise en page trop graphique, des icônes ou des colonnes complexes peuvent casser l’extraction (dates, intitulés, compétences). Résultat : tu perds des points sans que personne ne lise réellement ton contenu.
Checklist :
- Utiliser des titres standard : “Administrateur système”, “Administrateur systèmes & réseaux”, “System Administrator”
- Mettre les compétences en liste simple, avec outils exacts (Active Directory, VMware vSphere, Ansible)
- Exporter en PDF texte (copiable), avec dates au format clair (Mois AAAA – Mois AAAA)
Conseils d'experts
- 1
Commence par ton périmètre : indique dès le haut du CV le nombre de serveurs/VM, comptes AD et sites. Un recruteur comprend en 10 secondes ton niveau d’exposition production.
- 2
Chiffre la fiabilité : ajoute 2 métriques run (SLA, MTTR, réussite sauvegardes, conformité patch). Même une amélioration de 15-30% est crédible si tu donnes le contexte.
- 3
Montre l’automatisation : précise ce que tu as automatisé (périodicité, durée économisée). Exemple : “déploiement GPO standard en 20 min au lieu de 2 h par site”.
- 4
Rends la sécurité concrète : cite MFA, durcissement, gestion des privilèges, EDR, revues de comptes, et le rythme (mensuel/trimestriel). Les généralités ne prouvent rien.
- 5
Raconte une migration : même partielle (vCenter, Windows Server, AD, sauvegarde). Donne la méthode (plan, tests, rollback) et un résultat (fenêtre réduite, incidents post-prod).
- 6
Place les mots-clés ATS au bon endroit : dans Compétences et dans les expériences, répète les outils réellement utilisés (WSUS, Veeam, Centreon) sans surcharger l’en-tête.
- 7
Ajoute un bloc “Environnement” par expérience : 1 ligne “Linux, Windows Server 2019, VMware, Veeam, Centreon, Ansible”. Cela évite les malentendus et accélère la qualification.
Questions fréquentes
Retrouvez les réponses aux questions les plus fréquentes.
Oui, en France la photo est recommandée mais pas obligatoire. Si tu en mets une, choisis un format professionnel (fond neutre, cadrage visage/épaules). Si tu n’en mets pas, compense par un en-tête très clair : intitulé précis, localisation, mobilité, et surtout un résumé chiffré (parc géré, SLA, outils).
Privilégie des indicateurs liés à l’exploitation : SLA/disponibilité, MTTR, conformité patch, taux de réussite des sauvegardes, RPO/RTO et nombre d’incidents majeurs. Ajoute la volumétrie (VM, serveurs, comptes AD) et un avant/après. Exemple crédible : “conformité patch 92% à J+7” ou “RTO abaissé de 6h à 2h30”.
Indique-la factuellement : fréquence (ex. 1 semaine toutes les 6), horaires, et surtout ce que tu as mis en place pour réduire le bruit (alerting, runbooks). Tu peux ajouter un résultat : “baisse de 22% des escalades N3” ou “MTTR réduit de 35%”. L’astreinte devient alors un signe de maîtrise, pas un risque.
Oui, si le poste est mixte ou si l’offre mentionne les deux. Dans ce cas, sépare clairement tes compétences : Linux (distribution, services, scripting), Windows (AD, GPO, DNS/DHCP, WSUS), puis virtualisation et sauvegarde. Si le poste est très orienté Linux ou Windows, garde 70% du contenu sur l’OS principal et 30% sur le reste.
Garde ton socle run (supervision, sauvegarde, incident) et transpose-le au cloud : IAM (Entra ID/IAM), réseau (VNet/VPC), logs, patching, et sécurité. Ajoute des éléments concrets : ressources gérées, coûts optimisés, migration réalisée. Même un POC est valable si tu chiffr es le périmètre et les limites.
Mets des termes exacts, identiques à ceux des offres : Active Directory, Windows Server 2019/2022, Linux, VMware vSphere, Veeam, Ansible, PowerShell, Centreon/Zabbix, PRA/PCA, ITIL. Évite les synonymes flous (“virtualisation”, “cloud”) sans préciser la techno. Place aussi ces mots dans les expériences, liés à une action et un résultat.
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